Le week-end dernier j’ai eu l’opportunité d’aller à La Magnifique Society, le festival rémois par excellence. Après deux éditions annulées par la pandémie, l’équipe du festival a tout fait pour maintenir l’édition de cette année, qui a été une belle réussite.
Au programme : Sébastien Tellier, Pomme, Victor Solf, Last Train, Hervé, Lala&ce ou encore Crystal Murray. Malgré les contraintes sanitaires, le festival a su aligner un beau line up éclectique et quasi uniquement francophone.
Le premier jour je suis directement allée voir Hervé, qui a été ma bande-son du confinement. Electro-pop remuante comme jamais, c’était trop cool ! J’ai continué ensuite avec Pomme, et même si j’avoue que j’ai du mal à accrocher sur ses albums studios, ses chansons rendent très bien en live. Mais pour moi les deux concerts les plus importants de la journée étaient ceux de Folamour et Yuksek. Le premier nous avait concocté un dj set super sympa où nous avons pu entendre pour la première fois ses nouveaux morceaux en live, tandis que le deuxième a enchaîné ses plus récents morceaux, bien qu’entrecoupés d’autres tracks comme ‘I Feel Love’ de Donna Summer. Yuksek fait partie de ces artistes madeleines de Proust, que j’écoute depuis toute petite et grâce à qui j’ai fait mes premiers pas dans la sphère électronique.
Le jour suivant, j’étais obnubilée par l’attente du concert de Sébastien Tellier. Sébastien Tellier était sur ma “bucket list” de concerts depuis très longtemps, j’ai été très émue pendant son live. Entre ‘La Ritournelle’ et ‘L’Amour et La Violence’ j’ai pu découvrir d’autres morceaux comme Cochon Ville ou écouter les classique Roche et Look. Par la suite, j’ai bougé jusqu’à la scène Globe Trotter pour entendre pour la première fois Serpents avant le concert du déjanté Philippe Katerine. Toujours aussi fidèle à lui-même, il nous a offert un concert perché et haut en couleurs où il a interprété ses tubes dont ‘Louxor j’adore’.
Conquise par le set de Katerine, j’ai couru pour atteindre la Globe Trotter à temps pour voir Last Train. Entre nouveaux morceaux et plus anciens, ils ont su faire remuer leur public jusqu’au fabuleux morceau de clôture ‘How Did We Get There ?’ qui m’a fortement fait penser à une track des Pink Floyd.
Le temps de me remettre de mes émotions, j’ai attendu Vladimir Cauchemar en regardant le set de Soso Maness, qui ne m’a pas convaincu ni scéniquement ni musicalement, si ce n’est pour interpréter la collaboration Marseillaise du moment ‘Bande Organisée’. Une fois terminé la scène a été rapidement installée pour Vladimir, qui a enchaîné les tubes électro et rap sur ses platines, pour le plus grand bonheur du jeune public. Tout cela pour conclure en apothéose avec ‘Veridis Quo’ de nos français préférés, les Daft Punk.
Pour finir, troisième et dernier jour, j’attendais avec impatience le concert de Victor Solf car c’était la première fois que je le voyais depuis la séparation de Her. Le show était super chouette, il est toujours aussi solaire malgré les quelques gouttes de pluie qui tombaient. J’ai adoré entendre pour la première fois en live les morceaux ‘Trouble Behind’, ‘I Don’t Fit’ ou encore le fabuleux ‘Utopia’, qui était le morceau de clôture sur les derniers live de Her.
J’ai vite enchaîné les coups de cœur avec la découverte de Crystal Murray, joyau néo-soul puis une grande figure de la chanson française, Catherine Ringer, qui nous a délivré une superbe prestation pour clôturer le festival.
Pour conclure, le fait d’être allée à la Magnifique Society m’a fait du bien suite à ces derniers mois confinés. Naviguer dans ce festival au sein d’un écrin de verdure qu’est le Parc de Champagne a été revigorant pour moi et mes oreilles. J’ai fait le plein de coups de cœur et de découvertes qui resteront dans mes playlists et sur ma platine pour les mois à venir. J’ai très hâte d’y retourner l’année prochaine 😊.
A l’année prochaine La Magnifique Society !
Manon.