Depuis la fin de la saison des festivals, on n’avait pas encore eu l’occasion de retourner à un concert. C’est désormais chose faite avec La Jungle à La Grenze. Duo belge aux influences techno/krautrock/transe et noise, ils nous ont livré un set frénétique du début à la fin, qu’on retrace pour vous dans ce live report.
Dans une salle pleine à craquer, La Jungle est très attendu. En effet, le duo guitare/batterie, réputé pour le rythme effréné de leurs sets, joue en terrain connu : habitués de la salle, ils ont déjà eu l’opportunité de jouer plusieurs fois à La Grenze les années précédentes. À peine sont-ils installés que le concert commence déjà, avec un batteur captivant par la puissance et la rythmique dégagée de son jeu (on n’a jamais vu autant de sueur et de bouts de baguettes voler sur scène).
Enchaînant les morceaux provenant de leurs différents albums (dont Blurry Landscapes et Fall Off the Apex, nos favoris), La Jungle emporte le public dans un rêve fiévreux, porté tantôt par les boucles de synthés et les riffs acérés du guitariste ou la cadence frénétique imposée par le batteur. De “Hahehiho” à “Du sang du singe” en passant par “Hyperitual”, “Hey Ha Hey Ha” ou encore “Le tigre en bottes vertes”, les pogos apparaissent et se multiplient et il faut désormais se battre dans la jungle de La Grenze pour avoir une chance de survivre au chaos provoqué par le groupe.
Dans la frénésie collective totale, tout le monde a été surpris par la fin du concert. Après avoir répondu favorablement à la requête du chanteur-guitariste (et afin de pouvoir laisser un peu de répit au batteur dégoulinant de sueur), la foule a effectué une belle orbe humaine en 3D (oui, on vous laisse imaginer à quoi cela pourrait potentiellement ressembler) afin d’avoir la chance de profiter de deux morceaux de plus joués en guise de rappel. Une fois le concert terminé, il était compliqué de sortir de la torpeur collective dans laquelle on a été entraîné une bonne partie de la soirée. On se souviendra encore longtemps de ce concert fiévreux dans lequel on a été plongé, et si jamais La Jungle passe près de chez vous, foncez-y sans hésiter !
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