Les artistes qu’on a découvert (et adoré) au Pelpass Festival

Cette année nous avons fait notre premier Pelpass Festival. Malgré une édition pluvieuse et -très- boueuse, ce festival éclectique mettant en avant les découvertes musicales à travers une programmation diverse et variée a tenu toutes ses promesses ! Ce week-end nous avons vu pas moins de seize groupes et artistes, nationaux et internationaux, avec des styles et des univers divers et variés. On vous fait un un débrief :

Nous avons été envoûtée pendant le concert de Pépite, nostalgique et mélancolique au possible, surtout avec leur hit “Les Bateaux” : “J’ai voulu voir, j’ai voulu croire // Ce qu’il n’y avait pas, ce qu’on ne pouvait pas voir”, puis sur le set de Loverman, révélation francophone du moment. Par la suite, nous avons glissé dans la boue jusqu’au petit chapiteau pour voir La Sécurité, groupe de dance-punk québécois aux accessoires absurdes et à l’énergie contagieuse. Aupinard, nouvelle étoile montante de la scène bossa nova française, a emballé le public. Dans une tente pleine à craquer, le chanteur a embrasé la scène avec une bossa nova et un RnB flamboyant, de quoi faire fondre les cœurs des festivaliers. De l’autre côté du festival, dans la Militente, c’était tout feu tout flamme pendant le concert de Bound By Endogamy. Avec une énergie viscérale sortant toute droit de l’électro-rave, de la techno industrielle et du punk, le duo genevois a retourné la tente avec leur performance et des morceaux tels que “Junktion Rivers” ou encore “Cogs”. Dernier concert de la journée, celui du groupe américain de psych-punk Frankie and the Witch Fingers, dont nous avions très hâte suite à leur live session survoltée chez KEXP ne nous a pas laissé de marbre en électrisant le grand chapiteau.

Le lendemain, rebelote avec quatre autres concerts. En début de soirée, nous avons vu Ladaniva, groupe franco-arménien de baléaric pop ayant récemment participé à l’Eurovision. Impossible de décrocher le regard de la chanteuse, Jaklin Baghdasaryan, tant elle magnétise le public grâce à son charisme et sa voix. Avec Ladaniva, nous avons voyagé à travers les pays d’Europe de l’est grâce à leurs chansons comme “Jako” ou encore “Shakar”. Nous avons regardé Johnnie Carwash retourner le petit chapiteau avec leur dernier projet No Friends No Pain puis Isha & Limsa embraser le grand chapiteau avec un rap incisif et fédérateur. Concert de clôture de cette deuxième journée de festival, Lynks, icône queer de l’électro-punk britannique, a brillamment retourné le chapiteau. En plus d’une setlist tout feu tout flamme principalement issue de son album ABOMINATION sorti récemment, iel, accompagné.e de ses deux danseur.euses ont scandé d’une puissance crue ses derniers hits, dont les fabuleux “NEW BOYFRIEND”, “LYNKS THINKS”, “Str8 Acting” ou encore “Silly Boy”. Impossible d’en détourner le regard tant iel brillait sur scène avec son énergie provocatrice. Sûrement un de nos concerts préférés du festival.

Le samedi, à peine remis du concert de Lynks la veille, nous nous sommes laissés portés par Samba De La Muerte, projet oscillant entre indie pop et afrobeat. Avec un charisme sans faille, le leader a assuré le show, jusqu’à jouer de la guitare avec sa bouche devant un public émerveillé. Coupe blonde au carré, énergie frénétique, musique hybride oscillant entre pop et hip-hop, tantôt doux, tantôt agressif, aucun doute on parle bien de KABEAUSHÉ. Venu.e défendre son projet sorti l’année dernière, HOLD ON TO DEER LIFE, THERE’S A BLCAK BOY BEHIND YOU!, l’artiste nous a secoué de par sa prestation qui nous en a envoyé dans la tronche. En parlant d’en envoyer, impossible de louper leur concert tant les basses ont fait vibrer le chapiteau. Oui, on parle bien du duo instrumental O., signé sur le label Speedy Wunderground. Alliance entre un saxophone et une batterie, nous avons été emportés par la musique qui a déferlé sur le public. Impossible d’y résister avec des morceaux comme “Slice” ou “OGO”. À peine réchappés du fabuleux set de O., nous sommes allés écouter le discours de l’homme politique qu’est Dombrance. Venu défendre son parti politique “Pour une France qui danse”, le pari est réussi. Avec des hymnes comme “Taubira”, “Fillon” ou encore “Poutou” et des visuels dignes d’un trip sous acide – oui vous comprenez maintenant la direction artistique de l’artiste – il était impossible de ne pas bouger, du moins de ne pas dodeliner de la tête. Mention spéciale à la track “Poutou” que nous avons toujours en tête depuis son set.

Heureusement, il n’a pas plu du tout pendant le dernier jour du Pelpass, bien que nous avions toujours les pieds dans la boue. Ce n’est pas grave, malgré la boue YĪN YĪN nous a fait voyager jusqu’en Asie. Inspirés par le folklore asiatique, le groupe néerlandais nous a fait naviguer entre leurs trois albums, tantôt folk solaire, tantôt psych-rock, avec The Rabbit That Hunts Tigers, The Age of Aquarius ainsi que Mount Matsu. De l’autre côté du festival, Jean-Paul Groove – oui oui, Jean-Paul Groove pas Jean-Paul Rouve – venus défendre leur EP si bien nommé Violent Party Music ont clôturé notre weekend avec leur groove électro-rock, de quoi terminer le festival sur une bonne note.

Après quatre jours passés au Jardin des deux rives pour le Pelpass Festival, nous repartons avec des étoiles plein les yeux grâce à la qualité de la programmation. Nous avons découvert de nouveaux groupes, certains sont déjà devenus nos chouchous, Malgré le mauvais temps, nous avons pu voir de vraies pépites que nous prendrons plaisir à retourner voir en concert par la suite. Nous avons déjà hâte de revenir l’année prochaine (et on croise les doigts pour une meilleure météo) ! Pour une France qui danse au Pelpass Festival !🕺

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